Double argument devant moy se presente,
Touchant le mal, et le profit d’Amours :
L’un me contraint que de luy je m’absente,
Et l’autre veult que je face au rebours.
Si je le laisse, il taschera tousjours
À me surprendre, et me mettre en servage.
D’autre costé, si je luy fais hommage,
Pensant bien faire, il me pourra blesser.
Il vault donc mieux que je me monstre sage,
Un jour le prendre, et l’autre le laisser.